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Témoignages

 

LALIE WALKER

Intuition, 
puis vient l’irrépressible désir de diluer l’encre - des mots, des images, des impressions, des vécus, des silences. Un désir nouveau qui surgit au cœur d’une vie toujours en mouvement. S’interpénètrent alors l’encre, l’eau et le désir, même inconscient, de rendre compte du monde, alentour ; rendre compte du vivant, des espoirs comme des tristesses qui parfois s’abattent brutalement. Tombe une larme sur un instant, et le dilue. L’assouplie, le libère. Le dilue, mais il perdure, moins prononcé, car tenace et porteur d’un récit. D’un imaginaire. 
Intuition de l’importance transitoire ou pérenne d’un nouveau mode d’expression. Avancer avec. Laisser se former la dilution des formes, laisser ou maîtriser. 


Noir, 
ou bleu, d’eau et d’encre toujours. La légèreté, la fluidité du geste, le passage d’une émotion de la main au pinceau, au papier. A l’écran. Work in progress… qui mène l’artiste parfois plus qu’il ne mène sa propre danse. Cela dépend de l’humeur, des avancées, des attentes, de la manière dont l’encre et le mouvement vont se fondre. Dans un geste, un arrêt, une ligne de fuite. Mais se fondre. Transparence et texture, autre que la photo. Autre que le film. Autre que le texte. Autre toujours, mais l’artiste tient encore son univers, son identité, son propos, et poursuit sa route. 
 

Karine Zibaut, 
une artiste comme je les aime. 
En mouvement. En recherche. Toujours la même, jamais la même.
INK rompt un travail entrepris il y a bientôt 10 ans, quand les mots ne suffisaient plus à le dire et que l’artiste s’est emparée de son appareil photo. Dix ans de travail, ce n’est pas rien dans une vie. C’est un récit qui s’enracine et se déploie. Dix ans de patience, d’attente, de  tentations, de choix à faire et à penser, d’expositions, de métamorphose. De rencontres, de joies et parfois de déceptions. Dix ans à se conquérir tout en allant à la rencontre des autres.
Que ferions-nous sans ces artistes qui ne renoncent jamais, qui affrontent toutes les variations climatiques liées à leur condition ? 
L’eau est souvent présente chez Karine Zibaut, comme ces matières que sont la terre, les racines, la rouille… l’encre est aussi matière, désormais entre les mains de la photographe, elle s’échappe du bout du pinceau, reconfigure l’histoire sans fin que Karine Zibaut nous raconte, sous autant de formes que d’imaginaires incarnés.

INK, 
une rupture et une continuité. Un monde en soi. 

Lalie Walker
Ecrivain
Avril 2016

 

JACQUES ROUBY

Karine Zibaut invente jour après jour tout un vocabulaire de signes pareils à des lambeaux de nuit, des envols de chauves-souris, des ombres tranchantes ou furtives, s'étirant ou formant des réseaux de coulures de suie. Imbriquées les unes aux autres enroulées sur elles mêmes ou prenant le large sur la feuille de papier, ces ombres chinoises d'un opéra imaginaire dansent et s'immobilisent sous le pinceau de la chorégraphe.


De cette élégiaque veine grande ouverte par Karine il ne pouvait couler de l'encre noire indéfiniment, non plus que rouge, car Karine ne fait pas dans la violence chromatique mais dans l'harmonie des nuances. Aussi jaillit l'entre deux teinte, mi-rouge mi-rose, larges éclaboussures comme des lacs débordants de ruisselets d'eau claire, cernés (et) ou estafilés de noirs, ces chorégraphismes propres à l'artiste. 


Jacques Rouby
Artiste 
dessin – fusain - acrylique – carton 

http://rouby.e-monsite.com/

 

GUILLAUME CLASS

Les encres de mon ami Karine Zibaut sont pour moi la plus belle des métaphores du travail intérieur. Merci Karine pour cette inspiration sans fin.

Guillaume CLASS
Hypnothérapeute, auteur, voyageur.

www.guillaumeclass.com

 

JOSY PERCEVAL

C’était un beau matin ni trop chaud ni trop froid,
d’une douceur angevine comme dirait le poète !

Hop ! Hop !   Elles sont sorties du flacon et respiré l’air de la liberté

Désir de solitude, non pas ! De la danse, de la musique, du chant et pourquoi pas un air de rock and roll,
Ensemble, les voilà parties dansantes, dans un souci de fraternité, de proximité, de folies…

Murmures, murmures… murmures….
Quoi ! Nous ! Pas pareilles, différentes ! Oh oui ! C’est notre beauté, c’est notre parure, c’est notre personnalité, notre fierté.

Mais avez-vous été au fond de nous ? bien au fond au milieu de ce magma d’encres, il y a un tout petit battement, c’est le cœur, il est partout, il vit en nous, dans l’égalité de la création de notre être et des autres.

Jeu de mots 
de Josy Perceval

Communicante, journaliste, pendant plus de vingt ans Josy Perceval a participé aux grandes aventures de deux musées parisiens dont elle a été une figure reconnue, le Centre Georges Pompidou et l'Institut du monde arabe.

 

PATRICIA FERRE

INK…
Comme une ambivalence poétique.
Un cri entre l’ombre et la lumière. Entre la force de vie et sa noirceur.
Comme un témoignage au-delà des mots, des émotions qui s’inscrivent, qui jaillissent et qui illustrent, en partage, nos moments de vérité.


PATRICIA FERRE
Présidente fondatrice chez Synchronicités

www.synchronicites-conseil.com